World Travel Awards – Les oscars de l’industrie du tourisme

World Travel AwardsLes World Travel Awards (WTA) sont à l’industrie du tourisme ce que les Oscars sont à l’industrie cinématographique. Ils sont organisés depuis 1993, et pour leur vingtième anniversaire la compétition devrait être encore plus féroce que jamais. Les compagnies et les destinations ayant pris conscience de l’intérêt de ces prix en termes d’opportunités marketing sont en effet en nombre croissant chaque année.

Une reconnaissance dans le domaine du tourisme et des voyages

C’est le principe des WTA : les organisations qui aspirent à la reconnaissance de leur excellence, grâce aux votes de leurs pairs dans les domaines du voyage ou du tourisme, doivent tout d’abord s’inscrire au programme 2013. L’excellence du service au client, du développement des produits et des performances de l’entreprise sont ainsi primés.

Inscriptions et votes se font sur le site officiel des WTA

Pour être nominé aux WTA, rien de plus simple. Il faut s’inscrire à la page dédiée du site officiel et régler le montant de son inscription. Il faut, pour pouvoir s’inscrire, avoir une activité dans le domaine du voyage ou du tourisme au service du public ou de l’industrie. Il faut exercer l’activité depuis 12 mois au moins au moment de l’inscription, voire 18 mois pour une partie de l’hôtellerie ou 6 mois dans le cas d’un produit ou d’une technologie Internet. Et il faut déterminer la catégorie dans laquelle on souhaite concourir.

Pour pouvoir voter il suffit de prouver que l’on est bien un professionnel du domaine, de s’inscrire à l’autre page dédiée du site officiel, et d’aller voter à partir de la date d’ouverture des votes. C’est en effet seulement à partir de cette date que sont publiées les listes des nominés pour chaque catégorie ou région du monde primée.

Les régions et les produits primés cette année

Les destinations ou les régions retenues pour 2013 sont nombreuses, au nombre de 11 : L’Afrique, l’Amérique Centrale, l’Amérique du Nord, l’Amérique du Sud, l’Asie, les Caraïbes, l’Europe, le Monde, le Moyen-Orient, l’Océan Indien, l’Océanie. S’y ajoute une catégorie réservée aux Technologies liées aux Voyages.

Une organisation en deux temps !

Dans un premier temps, des étapes seront organisées aux Maldives, à Dubaï, à Antalaya, au Kenya, au Pérou, à Antigua et à Singapour, au fil de l’année. Chacun des vainqueurs à ces étapes régionales aura accès à la Grande Finale organisée à Las Vegas à la fin de l’année 2014.

Ces cérémonies sont considérées comme offrant parmi les meilleures opportunités d’exposition pour l’industrie du tourisme. Hommes politiques, leaders de l’industrie et leaders de la presse écrite et télévisée internationale y sont en effet présents.

Salon des Vacances de Bruxelles – Les croisières misent à l’honneur

Salon des vacances BruxellesDu 31 janvier au 4 février 2013, 448 exposants recevront les visiteurs du Salon des Vacances de Bruxelles à Brussels Expo. Pour sa 55ème édition, le Salon mettra à l’honneur un thème qui ne consacrera pas un pays comme les années précédentes, mais les Croisières cette fois.

Le Salon des Vacances de Bruxelles : un accès aisé !

Le salon sera ouvert tous les jours, de 10h à 18h, du jeudi 31 janvier au lundi 4 février (inclus). Les parkings offrent plus de 10 000 places aux visiteurs se déplaçant en voiture. En métro, la station Heysel place le Salon à 20 minutes du centre de Bruxelles et dépose les visiteurs à quelques dizaines de mètres de son entrée. Le tram 7 et les lignes 84 et 88 (bus) desservent également cette même station. Quant aux gares ferroviaires, qui par exemple placent Bruxelles à 1h20 seulement de Paris, elles sont situées sur la ligne 6 du métro qui permet aussi l’accès à la station Heysel.

Le tarif de la carte d’entrée est de 8 € par adulte (12 ans et plus). Les moins de 12 ans, accompagnés d’un adulte, ne paieront pas de droit d’entrée ! Et il est encore possible d’imprimer des cartes d’entrées gratuites en se connectant au site officiel du Salon !

Des Villages par Région du Monde

Chaque Palais accueillera un à plusieurs Villages, chacun dédié à une région du monde, comme cela avait été proposé avec succès les années précédentes. Cette année toutefois, deux nouveaux villages feront leur apparition : les continents « Nord-Américain » et « Latino-Américain » seront présent au Palais 7. On trouvera au Palais 7 également les Villages « Africain », « Caraïbes » et « Asiatique & Pacifique », ainsi que les destinations lointaines. La mer Méditerranée et l’Europe seront à l’honneur au Palais 5, la France et la région hôte Lorraine au Palais 4 et les Villages habituels « Bruxelles », « Flamand » et « Wallon » seront regroupés au Palais 6. De quoi faire un tour complet du monde en passant d’un Palais à l’autre !

Mais c’est bien au Palais 7 que sera mis à l’honneur le thème de cette année 2013.

Le Cruise Village, à visiter au Palais 7

Ces dernières années, le Salon mettait un pays à l’honneur. Pour la première fois cette année, c’est un thème qui le sera : les Croisières. De très nombreux exposants seront présents au Palais 7, dans un village spécifiquement dédié. Les plus grands croisiéristes y seront présents pour recevoir les visiteurs intéressés par des séjours de rêve, aux quatre coins du monde et dans un environnement exceptionnel – la mer, le luxe, les services. Ce Village vaudra forcément le détour, d’autant qu’il faudra traverser tous les autres palais pour pouvoir y accéder.

Un joli voyage en perspective à travers le monde, mais à deux pas de chez soi !

En France, l’e-tourisme représente désormais 33 % de l’e-commerce

Quand les pros du jeu en ligne s’intéressent à la consommation des internautes sur la toile, on apprend que c’est l’e-tourisme qui sort son épingle du jeu en France, et que la part des sites de jeux en ligne dans le chiffre d’affaires total de l’e-commerce est finalement en baisse !

80 % du chiffre d’affaires concentré sur 3 secteurs

C’est le bilan que tirent NetBet.fr et Livepartners, deux géants du jeu en ligne, dans une étude qu’ils ont réalisée conjointement au mois de décembre 2012. E-tourisme, sexe et rencontres, et jeux en ligne sont les trois secteurs qui sortent du lot, dans cet ordre, en termes de part de marché sur la toile.

1. L’e-tourisme

Avec 33% du chiffre d’affaires du commerce en ligne, l’e-tourisme est en tête des activités en France. Il est vrai que 82% des français utilisent aujourd’hui le Web pour réserver leurs vacances, que ce soit à partir de leurs PC ou de leurs équipements mobiles : les applications pour smartphone sont de plus en plus prisées à cet effet. Les équipements nomades semblent parfaitement intégrés aujourd’hui dans les habitudes de consommation liées au tourisme, ce qui ne semble pas totalement illogique !

En attendant, et pour un chiffre d’affaires d’environ 16 milliards d’euro, le secteur de l’e-tourisme se sera emparé en 2012 de la plus grosse part du gâteau. C’est là un fait nouveau.

2. Sexe et Rencontres

Les français ont aussi beaucoup dépensé dans ce secteur. A hauteur de 13 milliards d’euro, soit 27% du chiffre d’affaires du commerce en ligne, c’est le deuxième poste le plus prisé des français. Ce n’est là, par contre, pas vraiment une nouveauté.

3. Les Jeux en Ligne

Avec un peu moins de 10 milliards d’euro de chiffre d’affaires en 2012, soit 20% de l’e-commerce en France, les jeux en ligne sont finalement en légère perte de vitesse par rapport à 2011, puisqu’ils représentaient alors 27% du gâteau.

Le chiffre d’affaires total de l’e-commerce en France représente donc 2,4% du PIB national

On tire de ces chiffres quelques autres indications. D’abord, l’ensemble des autres activités de commerce en ligne – c’est-à-dire hors tourisme, sexe, rencontres et jeux – représentent aujourd’hui 20% seulement du chiffre d’affaires de l’e-commerce en France. Cela semble peu, une fois mis en rapport avec le nombre de Français qui achètent des biens en ligne. Et puis, avec un montant total de 48 milliards d’euro en 2012, le chiffre d’affaires de l’e-commerce représente donc 2,4% des 2 000 milliards d’euro du PIB français.

Paris / Prague, un choix difficile pour un voyage

Pour un week-end ou quelques jours d’évasion et de découvertes, les capitales européennes représentent de belles destinations. Facilement accessibles, elles offrent également de très beaux atouts touristiques. Parmi celles-ci, figurent bien évidemment Paris, la capitale culturelle du monde, mais aussi Prague, la capitale tchèque, vraiment pleine de surprises et célèbre pour sa vie nocturne.

Un séjour dans la Ville lumière

Art de Triomphe ParisParis, ses musées, ses châteaux, ses grandes places et ses nombreux monuments, a de tout temps été l’une des villes les plus visitées au monde. Et si comme les millions de touristes qui passent chaque année dans la capitale, vous souhaitez vous aussi en voir un maximum au cours de votre séjour, vous devrez sans doute définir un circuit prédéfini. Mais, vous pouvez également vous surprendre à flâner joyeusement dans Paris la belle pour goûter à ses plaisirs, au hasard, au détour d’une rue, dans un café ou sur une grande place. Mais dans un cas ou dans l’autre, votre lieu d’hébergement comptera pour beaucoup. En effet, en logeant au cœur de Paris, dans l’un de ses grands quartiers, vous profiterez d’un avantage non négligeable, comparé à un appartement dans la périphérie. Vous bénéficierez ainsi, en plus des magnifiques vues sur la ville, qu’offrent les appartements en hauteur, d’une réelle proximité avec les grands sites d’intérêts de la ville. Et pour le prix, pas de panique !  Vous trouverez des opportunités exceptionnelles d’hébergement dans des appartements à Paris alliant parfaitement luxe, confort et tarifs abordables. Oubliez donc les autres hébergements trop chers et profitez pleinement de votre séjour.

Prague, bohême et vie nocturne

PragueCœur de l’Europe et ancienne capitale de la Bohême, Prague est sans doute l’une des plus belles villes du monde, mais aussi l’une des plus vivantes. S’y promener est un véritable plaisir et idéal pour toucher du doigt toute la dimension cosmopolite de cette ville au patrimoine architectural unique. Entre la vieille ville, le quartier baroque de Malá Strana, les châteaux et la Moldova, vous n’aurez vraiment pas l’occasion de vous ennuyer. Prague, c’est également ses cafés historiques et surtout ses délicieuses bières qui font toute sa notoriété. La ville est en effet célèbre pour ses nombreux cabarets, ses clubs, discothèques et after-hours où sont servis les meilleures liqueurs et vins du monde. Dans la « capitale du péché », comme l’ont surnommée certains, de belles opportunités d’hébergements pas chers et confortables sont également possibles. De beaux appartements à Prague vous sont proposés au cœur même de la ville.

Alors Paris ou Prague ?

Chacune de ces villes possède donc ses atouts touristiques, mais également ses réalités pour ce qui est de la mobilité sur place et des opportunités d’hébergement. Et cela est d’autant plus vrai lorsque vous avez de bons plans pour vous offrir un séjour pas cher, mais tout aussi confortable et intéressant.

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Google Hotel Finder fait trembler les agences de voyage en ligne

Google se lance dans la recherche et la réservation d’hôtels sur Internet

Au début du mois de décembre dernier, Google annonçait le lancement prochain de Google Hotel Finder en Europe, et notamment en France et en Belgique. L’application est aujourd’hui accessible en français : www.google.fr/hotelfinder. Un petit tour d’horizon s’impose.

Hotel Finder Bruelles

Un constat tout d’abord : la chute régulière sur Google des requêtes pour trouver des hôtels

C’est un constat simple et facile à réaliser, Google fournissant lui-même l’application nécessaire pour l’établir : le nombre des requêtes effectuées sur Google pour la recherche d’hôtels est en diminution constante depuis huit ans ! Quelle que soit la région visée pour la recherche, que cette région soit à forte activité économique ou à forte activité touristique, la diminution du nombre des requêtes varie de -40% à -50% en volume depuis 2005. Depuis cette date, la diminution est même régulière, oscillant entre -10% à -15% chaque année. Or Google concentre 90% des requêtes effectuées sur le Web en France et en Belgique. On peut donc en conclure que le nombre des requêtes de recherche d’hôtels sur le Web a constamment et régulièrement diminué durant les huit dernières années.

Exemple avec la requête « Hôtel Bruxelles »

Hotel Bruxelles

Un autre constat ensuite : la progression des recherches d’hôtel sur les sites de e-réservation

Mais sur les mêmes huit dernières années, le nombre des recherches effectuées sur Google pour trouver des sites de réservation en ligne a explosé ! Avec une progression constante de +30% à +35% chaque année, et une progression de 100% en 2012 par rapport à 2011 pour certaines centrales en ligne, le nombre des requêtes effectuées sur Google pour trouver une agence de réservation a été multiplié par x8 pour des requêtes généralistes et même jusqu’à x20 pour certaines agences d’e-tourisme bien connues !

Les habitudes des internautes ont donc évolué ces huit dernières années, avec une tendance confirmée pour l’utilisation de sites dédiés à la comparaison des prix et à la réservation d’hôtels plutôt que pour une recherche d’hôtels sur les moteurs plus généralistes.

Exemple avec la requête Booking.com

Requêtes Booking.com

Google contre-attaque

Afin de prendre en compte cette tendance et en tirer un bénéfice, Google se lance donc dans la recherche spécifiquement dédiée aux hôtels. L’outil Google Hotel Finder a donc été créé et est disponible depuis peu pour la France. Les internautes peuvent à présent rechercher les hôtels disponibles dans une zone géographique donnée. Google joue également ici un rôle de comparateur de tarifs. Les annonceurs sont les hôteliers et les agences d’e-tourisme et Google utilise les prix qu’ils annoncent pour les fournir, une fois comparés, aux internautes. Quelques critères de choix peuvent déjà ou pourront rapidement être utilisés : sur la localisation d’une part, à l’aide d’un filtre simple et innovant, sur la qualité de l’hôtel ensuite (nombre d’étoiles ou notes des visiteurs par exemple), sur les prix (min et max souhaités) ou encore sur les services ou sur les équipements mis disposition dans ou à proximité de l’hôtel. Google n’hésite d’ailleurs pas à tirer profit de ses avantages technologiques. Le filtre sur la localisation peut être défini par l’utilisateur sous forme graphique, en traçant un périmètre de recherche directement sur une Google Maps. C’est particulièrement efficace sur un écran tactile !

Un business model particulier, à l’usage des professionnels du secteur

Jusqu’à présent, les agences de voyage en ligne mettaient en ligne les prix des chambres d’hôtel, les comparaient, effectuaient les réservations à partir de leurs propres sites et facturaient à l’hôtel une commission prise sur le montant de la réservation (de 15% à 25%). Google vient aujourd’hui perturber ce modèle.

Le géant du référencement va, en effet, ajouter systématiquement à sa base de données tous les hôtels dès lors qu’ils apparaîtront sur le Web. Les sites des hôtels ou des chaînes d’hôtels, les sites des agences en ligne, les sites d’avis d’internautes, les blogs, la base d’adresses Google Addresses, …, vont être mis à contribution par Google pour référencer automatiquement et gratuitement le plus d’hôtels possible. Google Hotel Finder proposera les informations les plus complètes sur ces hôtels : coordonnées, descriptifs, photographies, liens vers les sites Web, etc. Les internautes auront ainsi la possibilité d’aller réserver directement leurs chambres sur les sites des hôtels une fois après avoir pu comparer leurs prix ou leurs services, pour les hôtels trouvés par Google dans la zone géographique souhaitée.

Mais Google va surtout offrir aux internautes la possibilité de réserver directement leurs chambres d’hôtel en cliquant sur les prix affichés. Pour Google, ces prix auront deux origines possibles : les agences d’e-tourisme ou les hôtels eux-mêmes. Que la réservation soit ensuite confirmée ou pas, Google facturera le clic à celui qui sera à l’origine de cette information : soit à l’agence de réservation, soit à l’hôtel donc. Le montant facturé correspondra à 0,2% de la valeur de la réservation : 20 centimes d’euro pour une nuit à 100 euros !

Il reste une inconnue toutefois. Quel peut être le taux de conversion à espérer pour ce type de service ? Ce taux correspond à la proportion de clics qui aboutissent à une transaction parmi la totalité des clics effectués sur un même lien. On considère que pour les sites d’e-commerce, ce taux varie entre 1% et 3% (c’est-à-dire qu’il faut entre respectivement 100 et 33 clics pour aboutir à une transaction validée). Les hôteliers peuvent espérer un bien meilleur taux sur Google Hotel Finder, parce que cette application est dédiée à une prestation particulière et que les prix fournis correspondent à une sélection préalable parmi tous les produits disponibles. Le taux de conversion probable est estimé entre 8% et 10% au minimum, et pourrait monter au-delà.

Google Hotel Finder : quel impact sur le secteur de l’e-tourisme ?

L’intérêt pour l’hôtelier est évident. Pour une nuit à 100 euros, il est actuellement facturé entre 15 et 25 euros la réservation par une agence de réservation en ligne. Sur Google Hotel Finder, la réservation validée pour la même nuit lui sera facturée 2 euros pour un taux de conversion de 10% (10 clics nécessaires pour aboutir à une réservation, à 20 ct le clic). Pour une facturation de 15 euros, il faudrait 75 clics avant d’aboutir à une réservation, soit un taux de conversion de 1,3%, largement inférieur à ce qui peut être espéré du service.

On comprend donc bien que les hôtels vont rapidement avoir intérêt à fournir eux-mêmes leurs prix à Google, sans plus passer par les agences de réservation en ligne. Ce sont donc bien ces agences d’e-tourisme qui peuvent être inquiètes aujourd’hui. Elles vont devoir réagir, soit en adaptant leurs tarifs de commissions soit en adaptant leur stratégie Internet. On peut légitimement penser que les prochains mois vont donner lieu à des luttes d’influence farouches sur le Web, agences en ligne et hôtels cherchant à se placer auprès de Google. On constate d’ailleurs que les chaînes d’hôtel sont particulièrement actives dans le domaine, qui cherchent à redynamiser systématiquement leurs sites Web ou mobile. Le cœur de leur business étant, ne l’oublions pas, le client, sa fidélisation reste pour eux un but stratégique. Pour y aboutir, ils mettent notamment en place des applications mobiles et les services y afférant, utilisées aussi comme un moyen majeur de différenciation.

« Qui, à l’avenir, aura la maîtrise du client ? », demande d’ailleurs Denis Hennequin, PDG d’Accor.

 

Source :   http://www.hotelmarketing35.com

TVA à 10%, la grogne des restaurateurs et hôteliers français

Suite à la présentation du rapport Gallois sur la compétitivité de l’économie française, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé les 35 mesures du pacte de compétitivité, dont le relèvement de la TVA de 7 à 10%, qui provoque la colère des restaurateurs.

Pour faire face aux défis de la compétitivité, le gouvernement a élaboré un plan d’économies de vingt milliards, réalisées à parts égales par des coupes dans les dépenses publiques que par l’augmentation du taux de la TVA de 7 à 10% et de 19,6 à 20%, avec une application au 1er janvier 2014. L’objectif est d’offrir aux entreprises un allègement de leurs charges de l’ordre de vingt milliards d’ici 2016.

« Une gifle en pleine gueule »

Le relèvement du premier taux concerne donc l’hôtellerie et la restauration, qui avaient vu la TVA baisser depuis trois ans. Elle avait en effet été abaissée à 5,5%, (une mesure qui avait fortement fait débat), avant d’être relevée à 7% en 2011. Les professionnels du secteur ne cachent pas leur colère et leur désarroi, qui craignent pour la pérennité des emplois et la stabilité des entreprises. Roland Heguy, président de l’Umih, la plus importante organisation professionnelle, évoque « une gifle en pleine gueule ». Les professionnels s’estiment trahis car François Hollande avait promis de ne pas recourir à la hausse de la TVA, supprimant même la TVA sociale instaurée par Nicolas Sarkozy. Roland Heguy espère que l’Etat accordera des aides pour les petits hôtels et restaurants, qui réalisent de faibles marges et qui risquent de se trouver en grande difficulté à cause de l’augmentation de la TVA. Le président du Synhorcat, Didier Chenet, avance une perte de plusieurs dizaines de milliers d’emplois. Les autres répercussions de cette décision seraient l’augmentation des prix à la carte et le gel des investissements.

Une pétition nationale

Du côté politique, Christian Estrosi, député-maire de Nice est monté en créneau pour s’opposer au relèvement de la TVA dans le domaine de l’hôtellerie et de la restauration. Il va soumettre un manifeste aux autres élus des Alpes-Maritimes, département dans lequel 10% de la population salariée travaille dans ce secteur, avant de lancer une pétition au niveau national. Le ministre de l’Economie Pierre Moscovici a, en revanche, démenti les rumeurs qui voyaient passer à 20% la TVA appliquée à la restauration et l’hôtellerie.

Le tourisme toujours en croissance malgré la crise

Croissance tourisme mondialL’Organisation Mondiale du Tourisme (UNWTO), une agence des Nations Unies, publie dans son dernier baromètre la tendance à la hausse du nombre de voyageurs à travers le monde, à +4%. Elle envisage que le nombre de voyageurs internationaux dépasse le milliard sur toute l’année 2012.

Malgré une crise toujours bien présente, le nombre de voyageurs internationaux est en augmentation cette année

Dans son dernier baromètre, l’UNWTO publie les résultats de son étude sur les voyages internationaux pour la période de janvier à août 2012. Sur ces huit premiers mois de l’année, ce sont 705 millions de voyageurs à l’international qui ont été recensés. C’est un record, et cela correspond à une hausse de +4% par rapport aux mêmes huit mois de l’année 2011 (+28 millions de voyageurs). Dès lors, l’UNWTO envisage sereinement que le milliard de voyageurs internationaux dans une année soit atteint dès 2012.

Taleb Rifai, Secrétaire général de l’UNWTO, déclare à cet usage que « cette croissance est un résultat très positif au vu de la situation économique globale », mais qu’il faut « toutefois rester prudents puisque nous avons aussi observé quelques mois plus faibles dans l’année, une telle tendance pouvant se reproduire durant le reste de l’année. »

La progression du nombre de voyageurs était en effet de +5% sur les 5 premiers mois de l’année, pour décroître à +2,7% en juin, +1,4% en juillet et rebondir à +4% en août. L’UNWTO en déduit une croissance de +3% à +4% pour toute l’année 2012 et envisage la possibilité d’une croissance légèrement plus faible en 2013 (entre +2% et +4%).

Mais cette progression n’est pas uniforme dans le monde. L’UNWTO constate que, sur les huit premiers mois de l’année 2012, les économies émergeantes ont progressé plus rapidement (+5%) que les économies plus avancées (+4%). L’Asie, la zone Pacifique et l’Afrique ont ainsi progressé plus rapidement que les Amériques, qui ont-elles aussi plus progressé que l’Europe.

Les gains et les dépenses liés aux voyages à l’étranger ont également progressés

Ces progressions sont mesurées sur les six à neuf premiers mois de l’année, selon les régions du monde. Parmi les 10 principales progressions en termes de gain, on note les accroissements suivants  du nombre de billets vendus: Hong Kong (+17%), les Etats-Unis (+8%), l’Allemagne (+7%), la France (+5%) ou encore le Royaume-Uni.

On note également que l’augmentation du nombre de billets vendus est à deux chiffres pour une quinzaine d’autres destinations majeures, par exemple pour le Japon (+48%), la Suède, la Corée du Sud et l’Afrique du Sud (+26%), l’Inde (+23%), la Pologne (+19%), la Thaïlande (+17%), la Russie (+16%), l’Egypte et la République Tchèque (+13%), Taïwan (+11%), Singapour et la Croatie (+10%).

Enfin, les dépenses pour les voyages à l’étranger sont en hausse dans une multitude de pays, par exemple : +30% en Chine, +22% en Pologne, +18% en Malaisie, +16% en Argentine et en Autriche, +15% en Russie, +14% aux Philippines, +13% en Belgique ou +11% en Norvège et en Inde. Mais elle est aussi en déclin dans quelques autres pays, comme par exemple en Italie ou en France.

(Source : UNWTO – l’Organisation Mondiale du Tourisme, qui est une agence des Nations Unies).

Les applications mobiles liées au voyage sont en plein boom

ComScore logoLes applications mobiles sont de plus en plus utilisées par les voyagistes et suscitent toute leur attention. Le but de ces professionnels est de rester le plus connecté possible avec leurs clients, à tout moment de leur voyage. La progression en un an de ces applications aux USA est la deuxième plus forte enregistrée, tous domaines applicatifs mobiles confondus.

Les applications mobiles liées au voyage décolent

Le groupe Nielsen a réalisé au mois de mai 2012 une étude intitulée « Courting Today’s Mobile Consumer » (« Faire la cour aux consommateurs mobiles d’aujourd’hui »). Publiée le 18 juillet dernier, cette étude montre que si la progression annuelle des applications mobiles aux USA est de +84% tous domaines confondus, cette progression pour les applications mobiles dans le domaine du voyage est de +116%. Seules les applications mobiles pour la photographie ont connu une progression supérieure (+123%).

Les applications mobiles visent tous les usages liés au voyage, et non plus seulement les réservations

Les professionnels du tourisme portent les plus grands efforts actuellement au développement d’applications liées au tourisme, et ce au-delà des applications dédiées aux seules réservations. Il s’agit pour eux de rester en contact avec le client le plus longtemps et le plus souvent possible. Continuer de le conseiller pendant ses excursions ou lui permettre de partager ses aventures est aujourd’hui considéré comme aussi important que de lui permettre de planifier et de réserver ses voyages.

Les touristes intègrent et plébiscitent l’usage de ces nouvelles applications mobiles

C’est comScore.com qui l’indiquait déjà dans une autre étude, réalisée au mois de février dernier, « Mobile Travel Advisor » (« Le consultant mobile du voyage ») : les touristes américains montrent aujourd’hui un vrai un penchant à utiliser leurs téléphones mobiles bien au-delà que pour réserver seulement leurs billets. Chercher des activités situées à proximité d’un hôtel ou des solutions de restauration voisines leur est par exemple devenu naturel.

Dès lors, les voyagistes proposent de nouvelles activités dans leurs applications mobiles

Services de conciergerie, coupons personnalisés ou tout autre service lié à une destination sont ainsi intégrés aux applications mobiles par les services marketing des voyagistes aux USA. Leur but est de fidéliser le client, de rester en contact permanent avec eux, et de créer des flux de revenus annexes.

A mesure que les smartphones prolifèreront, les touristes les utiliseront de plus en plus comme source d’information immédiate pour tout ce qui touche aux voyages. Après tout, il n’est pas aberrant que les applications mobiles soient finalement bien adaptées aux activités du tourisme !

(Source : Nielsen.com, comScore.com et eMarketer.com)

Le prix d’une location de voiture aux USA

La société américaine CheapCarRental, qui possède un site d’aide à la location de véhicules au meilleur prix, a publié fin septembre une étude sur les prix des locations à la journée de véhicules dans 50 villes différentes des Etats-Unis. C’est finalement Anchorage, en Alaska, qui apparaît comme étant la ville la plus chère des USA pour la location à la journée de véhicules premiers prix.

Une méthodologie simple mais efficace

CheapCarRental.net s’est intéressé à 50 destinations aux Etats-Unis. Le protocole était à chaque fois le même, afin de pouvoir établir des comparaisons valides. Le point de récupération et de restitution du véhicule était à chaque fois l’aéroport principal de la ville. Les prix étaient ceux que renvoyait un seul et même moteur spécialisé dans la comparaison des locations de véhicules, CarTrawler. Le moteur a été utilisé pour trouver lavoiture de location aux USA la moins chère dans chacune des cinquante destinations évaluées. Le prix de cette voiture a été retenu chaque jour du mois de juin au mois d’août 2012. Le coût de la location pour chaque ville a été très simplement calculé, en effectuant sur ces 3 mois la moyenne des prix les plus bas constatés quotidiennement à chaque endroit. Imparable…

Et le vainqueur est… Anchorage

La ville la plus peuplée d’Alaska, Anchorage, s’avère ainsi être celle où les locations de voitures sont les plus chères à la journée. Mais il s’en est fallu de peu en revanche, puisqu’à 95 $ elle ne précède pas sa suivante de beaucoup : en deuxième position arrive Honolulu, à Hawaï, avec un coût quotidien minimal moyen de location de 94 $. Ces deux villes sont finalement chères par rapport aux autres destinations évaluées, puisqu’en troisième position le coût minimal moyen de la location à Washington, D.C., est de 81 $ par jour.

Les trois villes les moins chères sont…

Dans le bas du tableau, celui que le consommateur préfèrera, 15 villes américaines ont un prix quotidien minimal moyen pour la location d’un véhicule qui est inférieur ou égal à 40 $. La disparité avec les villes les plus chères est donc importante ! Si Los Angeles (35 $) et Las Vegas (32 $) font de manière surprenant partie du lot des villes intéressantes, les trois villes les moins chères pour la location d’un véhicule sont finalement Albuquerque (Nouveau-Mexique, 30 $), Milwaukee (Wilconsin, 29 $) et Columbus (Arkansas, 28 $).

(Source : CheapCarRental.net)

Tripadvisor fait l’acquistion de Wanderfly

Tripadvisor, le célèbre site de partage d’avis dans le domaine touristique, a élargi son champ d’action en acquérant Wanderfly. Il renforce ainsi sa présence dans les réseaux sociaux, Wanderfly fonctionnant comme un Twitter ou un Pinterest, qui permet aux internautes de recommander ou de mettre en mémoire des lieux qu’ils apprécient, ou de partager leurs photos. Le montant de l’acquisition n’est pas connu.

Des thèmes pour une utilisation ciblée
Wanderfly est donc un site de partage d’expérience qui a choisi de mettre en avant les photos des lieux évoqués car l’envie de voyager est souvent provoquée par le fait de voir des photos de voyages de ses amis ou de sa famille. L’autre particularité est que les utilisateurs remplissent un profil en choisissant des thèmes de voyage (en couple, entre amis, pour des rencontres, etc.) afin qu’ils reçoivent des avis susceptibles de les intéresser.

Amélioration de l’application Facebook
Wanderfly, qui se définit comme un site d’inspiration de voyage, permet ainsi à Tripadvisor de poursuivre son développement dans les réseaux sociaux. Pour que son trafic ne dépende pas uniquement des moteurs de recherche, Tripadvisor a amélioré son application Facebook en avril dernier : lorsqu’un internaute recherche des avis sur un hôtel ou un restaurant, il a accès aux avis de ses amis Facebook puis, fait nouveau, à ceux des amis de ses amis. Le mois dernier, était lancée l’application Local Piks, qui permet de découvrir les restaurants appréciés des habitants d’un quartier, qui connaissent le mieux les bonnes adresses et celles qu’il faut éviter dans un secteur donné. Les réseaux sociaux constituent un vecteur fondamental pour le site de partage d’avis, car une opinion sur quatre publiée sur le site est écrite via Facebook.